La tête contre les murs…
Depuis 30 ans, le monde n’a quasiment pas cessé de construire des murs. Le temps des désillusions est aussi celui des fausses solutions.
Que reste-t-il de l’euphorie du 9 novembre 1989? La nostalgie du monde ancien aurait-elle pris le dessus sur la mémoire de l’oppression? Le monde de «la fin de l’histoire» annoncé par Francis Fukuyama, aurait ainsi été emporté par l’implacable réalisme d’un Huntington annonçant «le choc des civilisations». S’en tenir à la victoire d’une conception sur l’autre n’offre pas une explication satisfaisante. Le monde a bien changé depuis 30 ans. Aujourd’hui comme hier, les murs s’avèrent être des réponses inadaptées aux problèmes posés. Ils peuvent faire illusion. Mais plus ils perdurent, plus ils contribuent à complexifier des situations bien plus graves. Alors… Ils finissent par s’effondrer.
Entre Brexit et «illibéralisme», les réponses aux inquiétudes des peuples dissimulent des intentions bien moins avouables….Les nouvelles technologies changent la donne du travail une fois de plus. Les murs peuvent-ils arrêter les robots? Certainement pas.
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