Le remède pire que le mal?
Entre Knock et Diafoirus, quelle médecine économique face à la pandémie, pour éviter la «loi de Murphy».
A mesure que la pandémie s’étend, les mesures de soutiens monétaires et budgétaires se multiplient. Le FMI et la Banque Mondiale ont débloqué des fonds d’urgence à destination des pays les plus fragiles. Qui le leur reprocherait? Les Etats, à commencer par la Chine, multiplient les bonnes intentions. Plus spectaculaire et même plus surprenante encore, la décision de la Réserve Fédérale d’abaisser son taux directeur de 50 points de base sans même attendre la réunion habituelle du FOMC le 18 mars. Au vu de la réaction des marchés, cette précipitation a été perçue comme une réaction de panique plus qu’un signal de soutien et de confiance. Le déclenchement d’une nouvelle «guerre des prix» pétroliers n’est pas fait pour rassurer les investisseurs. Serions-nous une nouvelle fois tombés sous le coup de la loi de Murphy, celle de «l’emmerdement maximum»? Il ne fait guère de doute que la récession est à nos portes en ce début d’année. Elle correspond au point bas d’un cycle particulièrement long. D’autant plus qu’il aurait été prolongé artificiellement par un activisme économique et monétaire bien mal à propos.
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