Quoi qu’il arrive…

 In Economie

En ce jour d’élections américaines, les marchés privilégient une victoire nette et sans bavure. Au-delà du résultat, certaines réalités perdureront.

Trop tard pour se livrer au jeu des paris, et trop tôt pour se faire une idée du résultat de cette journée électorale américaine du 3 novembre 2020, qui semble encore bien incertaine. A tel point que même les observateurs les plus avertis n’osent se fier aux sondages, qui depuis de nombreuses semaines, donnent pourtant une avance claire à Joe Biden, le challenger Démocrate du Président sortant.

Quel que soit le résultat, de dures réalités économiques s’imposeront au vainqueur. A court terme, le spectaculaire rebond de l’activité du troisième trimestre ne suffira pas à panser les plaies ouvertes par la pandémie du COVID-19. D’abord parce qu’en dénombrant déjà plus de 230’000 morts, le bilan humain de la pandémie aux Etats-Unis est l’un des pires pour un pays aussi avancé. Ensuite, parce que la reprise, aussi forte soit-elle, ne compensera pas totalement les pertes du trimestre précédent. L’économie américaine devrait se contracter d’au moins 5% cette année. Enfin parce que le rebond a encore laissé de nombreux américains plus pauvres et sans emploi.

Il semble que les marchés et les investisseurs soient résolus à se satisfaire
d’un résultat présidentiel rapide et sans équivoque.

Retrouvez l’article dans sa totalité sur allnews.ch

 

Espace commentaires