Une bonne année pour la France, grâce au commerce mondial aussi

 In Economie, Finance et Marchés

A l’heure des bilans de fin d’année, rappelons à quel point le France a aussi profité d’un environnement économique mondial plus porteur, à l’exception tout de même notable du Royaume Uni, où la consommation des ménages faiblit.

Le commerce mondial connaît cette année une croissance de plus de 5% par rapport à l’an passé, une vitesse de croisière plus revue depuis 2011. Cette dynamique doit beaucoup à la reprise des économies émergentes : l’économie chinoise progresse plus vite que prévu et ses importations ont nettement accéléré cette année. Avec l’Inde, la Chine affiche une croissance annuelle de ses importations de plus de 10%. La Russie, le Brésil sortent de la récession dans un contexte de reprise de la consommation des ménages ce qui entraîne leurs importations. Cette tendance devrait se poursuivre en 2018, et selon l’Insee, qui estimes que les importations en provenance des pays émergents se devraient se maintenir à un rythme d’environ 1,5% par trimestre.Du coup, et toujours tiré par la demande globale, le commerce extérieur « cesserait de peser sur l’activité de la France d’ici à l’été 2018 », selon les propos même de l’INSEE.

L’agriculture et le tourisme seraient en 2018 les deux moteurs de l’amélioration de notre solde extérieur, soutenu également par le rattrapage dans nos livraisons aéronautiques.

Mais et il y a un grand MAIS : nos exportations manufacturières continueraient de ralentir. Nous profitons de la dynamique extérieure, mais nous ne sommes pas forcément en capacité d’en tirer le meilleur parti. C’est là que le bât blesse encore et toujours, car le déficit de nos échanges manufacturiers serait le plus important depuis 2011.

En guise de conclusion nous pouvons constater que :

  • la dynamique du commerce mondial profite à tous et la montée des protectionnismes est une réelle menace sur la croissance mondiale.
  • La capacité exportatrice de la France reste fragile, tributaire pour ses performances extérieure d’un taux de change par définition variable et de sa capacité à attirer les touristes sur son sol.

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